Thaïs de Massenet, 9 avril 2022, Théâtre des Champs-Elysées

Samedi 9 avril 2022 / 19h30
Théâtre des Champs-Élysées

DIS-MOI QUE JE SUIS BELLE

Ermonela Jaho, soprano (Thaïs)
Ludovic Tézier, baryton (Athanaël)
Pene Pati, ténor (Nicias)
Guilhem Worms, baryton-basse (Palémon)
Cassandre Berthon, soprano (Crobyle, la charmeuse)
Marielou Jacquard, mezzo-soprano (Myrtale)
Marie Gautrot, mezzo-soprano (Albine)
Robert Jezierski, baryton (le serviteur de Nicias)
Cyril Verhulst, Mathieu Cabanes, Pascal Bourgeois, Patrick Ivorra, Pierre Benusiglio (Cénobites)
Orchestre National de France
Chœur de Radio France
Franck Villard, chef de chœur
Pierre Bleuse, direction

Jules Massenet
Thaïs
(en version de concert)

Concert dans le cadre de la Saison musicale européenne de la BnF et de Radio France en partenariat avec France Musique

Jules Massenet, Thaïs (extrait de la version de concert donnée au Festival Castell de Peralada avec Ermonela Jaho et Plácido Domingo – 2018)

Jules Massenet, Thaïs, « Voilà donc la terrible cité… », (Ludovic Tézier, Orchestre National Bordeaux-Aquitaine, direction Kwamé Ryan – Victoires de la Musique Classique, Bordeaux, 2013)

Charles Gounod, Roméo et Juliette, « Ah ! lève-toi soleil », (Pene Pati, Jean-Marc Fontana – Opéra de Bordeaux, 11 mars 2020)

CD « Thaïs »
avec Renée Fleming, Giuseppe Sabbatini…
Paru en 2000
chez Decca

L’œuvre fait se confronter Thaïs, définition même de la femme fatale dont les charmes ne laissent aucun homme indifférent, et Athanaël, personnage religieux et sévère qui tentera avec aplomb de ramener la pécheresse dans le droit chemin sans se douter qu’il succombera douloureusement à son tour. Ni centrée sur la thématique de la foi, ni sur celle de l’érotisme, l’histoire se révèle tout autant chargée d’humanité que dans Manon ou Werther, présentant là aussi des protagonistes aux âmes complexes et tourmentées. Ermonela Jaho ayant été désignée par certains comme « l’interprète idéale » de Thaïs, tant la flamme de son interprétation a subjugué en 2018 à Madrid, elle trouvera un partenaire de choix en Ludovic Tézier, baryton héroïque s’il en est, tandis que Pene Pati saura mettre sa virtuosité au service du rôle festif et flamboyant de Nicias.
Pourtant, de cet opéra de Massenet datant de 1894, c’est principalement la sublime « Méditation de Thaïs » qui a été retenue par la postérité, à savoir une page instrumentale… Et pour cause : l’orchestre y joue également un rôle essentiel, illustrant les traits de caractère des principales figures du livret à l’aide de motifs recherchés aux couleurs luxuriantes. Une belle occasion pour Pierre Bleuse, jeune chef déjà très apprécié et reconnu, de faire scintiller de mille feux l’Orchestre National de France !

5-10-35-75-110-165 €

Coproduction Théâtre des Champs-Élysées / Les Grandes Voix

ermonelajaho.com
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