Jeudi 5 novembre 2020 / 18h30
Salle Gaveau

AU LOUVRE, DANS LE PALAIS ROYAL

Adèle Charvet, mezzo-soprano
Le Poème Harmonique
Vincent Dumestre
, direction

Concert sans public, capté par France Musique et Culturebox

Les Salons du Louvre

JEAN-BAPTISTE LULLY
Plainte de Vénus sur la mort d’Adonis (Ballet de Flore)

MICHEL-RICHARD DE LALANDE
Musette
Marche des Bergers

MARC-ANTOINE CHARPENTIER
Air sur les Stances du Cid

ETIENNE MOULINIÉ
« L’auzel que sul boyssou »

ANONYME
« Le bossu maumariée »
« Quand je menais les chevaux boire »

À l’Opéra

FRANCESCO CAVALLI
Egisto, Sinfonia
Ercole amante, Sinfonia
Il Giasone, « Dell’antro magico »
Xerxe, « Luci mie »

GIOVANNI BATTISTA BUONAMENTE
Aria di Fiorenza

FRANCESCO CAVALLI
Ercole amante, « E vuol dunque »
Egisto, « Piangete occhi dolenti »

GEORG FRIEDRICH HAENDEL, Serse,  « Crude furie » (Adèle Charvet, Justin Taylor – Concert des Révélations des Victoires de la musique classique 2020)

CD « Long Time Ago »
Paru en 2019
chez Alpha

Avant le Château de Versailles, c’était le Louvre qui incarnait la puissance des Bourbons. Véritable monde en soi, le palais bruissait de mille sonorités, tout à la fois élégantes ou rustiques, alors que pointe une forme artistique appelée à un avenir glorieux : l’opéra en général, la tragédie lyrique en particulier. Vincent Dumestre et Le Poème Harmonique nous révèlent les deux visages (plus étroitement imbriqués qu’on ne le pense) de ce palais légendaire : d’un côté, une veine populaire à la vitalité grisante (c’est la musique du petit peuple du Louvre), de l’autre l’opéra (Lully, Cavalli) et ses salons aristocratiques (Charpentier, Lalande, Moulinié). Ils entourent l’une des voix les plus éclatantes de la jeune génération française, Adèle Charvet, dont les moirures vocales n’ont d’égales que le charisme sur scène.

22 – 38 – 55  €

Coproduction Philippe Maillard Productions / Les Grandes Voix

adelecharvet.com