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Samedi 5 novembre 2011 / 20h00
Salle Pleyel

Patricia Petibon, soprano
Daniel Manzanas, guitare Joël Grare, percussions Yvan Cassar, piano
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Josep Pons, direction

Mélodies de la mélancolie
Gómez et Saavedra, « Adiós Granada »
Granados, La maja dolorosa, n°2, « Ay majo de mi vida » – « El Mirar de la maja » – Goyescas, Intermedio
Turina, Poema en Forme de Canciones, op.19, n°3, « Cantares »
De Falla, La Vida Breve, « Vivan los que rien » – « Interlude & Danse »
Torroba, La Marchenera, « La Petenera »
Bacri, Melodias de la Melancolia op.119b
Ravel, Alborada del Gracioso
Nin y Castellanos, Veinte cantos populares espanolas, II, n°8, « El vito »
Braga, « Ogundé uaréré »
Ravel, Rapsodie espagnole
Giménez, La Tempranica, « La tarántula e un bicho mù malo »

BIS:
« Anda jaleo » (chant populaire)
Montsalvatge, Cincos canciones negras, « Cancion de cuna »

Les récitals de Patricia Petibon à Paris sont à suivre dans la série « Les Grandes Voix ».
Après le baroque italien, inspiré de son précédent disque Rosso au printemps 2010, après le « Sturm and Drang » de Gluck, Mozart et Haydn avec Giovanni Antonini l’hiver dernier, Patricia Petibon est de retour sur la scène de Pleyel, avec un nouveau programme aux accents ibériques, et dans un nouveau décor, sensuel et enivrant.

Ce programme « Melancolia » – qui fait l’objet d’un nouveau disque dont la sortie est prévue le 24 octobre chez DG – rassemble sous un même titre évocateur, des mélodies « savantes » de Granados ou Montsalvatge, des airs de zarzuela de Gimenez, quelques « tubes » comme l’aria de la cinquième Bacchinas Brasileiras de Villa Lobos, des chansons populaires, comme celle, afro-brésilienne, « Ogundé uareré » ; enfin une création, spécialement composée pour elle, « Melodias de la Melancolia », un cycle signé Nicolas Bacri.

Si la mélancolie est le (beau) sujet, son traitement est tout sauf noir, ni même morose. Le « blues » est ici dynamique et multicolore. Piquant ou doux, langoureux ou incisif, les saveurs épicées jouent de contrastes. La flamme du flamenco est très présente, le fado, la saudade ne sont pas loin non plus…
Depuis sa prise de rôle triomphale de Lulu à Salzbourg en 2010, la carrière de Patricia Petibon a pris un nouveau tournant. D’autres rôles « sérieux » l’attendent, notamment Donna Anna à l’Opéra de Paris dans le Don Giovanni mis en scène par Haneke au printemps.
En attendant, avec l’Orchestre National du Capitole de Toulouse dirigé par Josep Pons, mais aussi Yvan Cassar au piano, Daniel Manzanas à la guitare flamenco et le percussionniste Joel Grare, Patricia Petibon propose de nous faire découvrir une nouvelle facette de sa personnalité.
Ses récitals sont des spectacles. La mélancolie est tout sauf unicolore et la chanteuse tout sauf uniforme. Une bonne alchimie de départ.

Coproduction Salle Pleyel / Les grandes voix – Céleste Productions

10-22-34-45-60€

www.facebook.com/PatriciaPetibon.soprano

Voir :

Antonio Sartorio, Giulio Cesare, « Quando voglio »

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