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Juan Diego Flórez

By 4 octobre 2011avril 25th, 2016Saison 2011/2012, saisons passées

Mardi 4 octobre 2011 / 20h00
Salle Pleyel

Juan Diego Flórez, ténor
Vincenzo Scalera, piano

 

Bononcini, « Per la gloria d’adorarvi »
Ciampi, « Tre giorni son che Nina »
Piccini, « En butte aux fureurs de l’orage »
Rossini, « L’esule », « La promessa », « Tiranna spagnola »
Meyerbeer, Il crociato en Egitto, « Popoli dell’Egitto »
Gounod, Roméo et Juliette, « L’amour »
Lalo, Le Roi d’Ys, « Vainement ma bien-aimée »
Offenbach, La Belle Hélène, « Au mont Ida »
Padilla, « Princesita »
La Calle, « Amapola »
Soutullo et Vert, El ùltimo romantico, « Bella enamorada »
Donizetti, Dom Sébastien, « Seul sur la terre »

Bis:
Donizetti, Rita, “Allegro io son”
Donizetti, L’elisir d’amore, “Una furtiva lagrima”
Donizetti, La Fille du régiment, “Ah mes amis”

 

On ne l’avait pas vu ni entendu à Paris depuis un an et demi ! Pour la peine, le ténor Juan Diego Flórez est invité deux fois cette saison dans la série des Grandes Voix, en mai avec orchestre, et d’abord, dès la rentrée, Salle Pleyel, pour un récital en compagnie de son fidèle pianiste Vincenzo Scalera.
Virtuosité, cascades vocales, aigus et suraigus, mais aussi beaucoup d’esprit et de goût dans ce programme original aux larges horizons : une manière sans doute de démontrer, pour ce retour attendu, que Juan Diego Flórez peut décidément tout chanter, sans exception, de l’air baroque italien à la canción espagnole du XXe siècle en passant par l’opéra comique français du XIXe, et bien sûr Rossini, avec trois mélodies tirées des Serate musicali et de ses Péchés de vieillesse. Une traversée des siècles dans une seule et même soirée, par l’une des voix les plus grandes et les plus rares de notre temps.
Le ténor ne cesse de nous surprendre : il peut entrer dans la peau d’Ernesto de la Griselda de Bononcini de 1722, chanter les fureurs de l’orage du Roland de Piccini, renouveler la Nina de Ciampi (air célèbre et chéri de Caruso).
Flórez aime l’opéra français, il l’a montré avec son enregistrement inspiré de l’Orphée de Gluck ; il poursuit son exploration avec La Belle Hélène d’Offenbach, l’aubade de Mylio dans le Roi d’Ys de Lalo, sans oublier la rareté vénitienne de Meyerbeer, air redoutable de virtuosité « Popoli dell’Egitto » en guise de transition. Car ce n’est pas fini ! Il y a encore la zarzuela et les chansons espagnoles redécouvertes par Alfredio Kraus ou Placido Domingo. Flórez les entonne avec un enthousiasme jubilatoire et l’émotion latine qu’il convient.
À l’heure d’une tournée au Japon avec I Puritani de Bellini, et de La Donna del Lago à la Scala avec Abbado, Juan Diego Flórez fait escale à Paris pour un autre grand voyage, un récital inédit, du baroque à la canción.

10-35-60-80-110€

www.juandiegoflorez.com/

 

Voir :

Edouard Lalo, Le Roi d’Ys, « Vainement ma bien-aimée »

 

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