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Dimanche 9 novembre 2014 / 20h00
Théâtre des Champs-Élysées

Angela Gheorghiu, soprano
Marius Vlad Budoiu, ténor
Deutsche Staatsphilharmonie Rheinland-Pfalz
Tiberiu Soare, direction

 

Airs et duos d’opéras

Saint-Saëns
Samson et Dalila, Bacchanale (Orchestre)
Charpentier
Louise, « Depuis le jour » (A. Gheorghiu)
Mascagni
L’Amico Fritz, « Suzel buon dì » (A. Gheorghiu – M. V. Budoiu)
Leoncavallo
Pagliacci, « Vesti la giubba » (M. V. Budoiu)
Bizet
Carmen, Entr’acte de l’Acte III (Orchestre)
Verdi
Otello, « Ave Maria » (A. Gheorghiu)
Otello, « Dio, mi potevi scagliar » (M. V. Budoiu)
Otello, « Già nella notte densa » (A. Gheorghiu – M. V. Budoiu)
Dvorák
Danse slave n°1 en do majeur (Orchestre)
Cilea
Adriana Lecouvreur, « Ecco, respiro appena » (A. Gheorghiu)
Adriana Lecouvreur, « Ma dunque e vero » (A. Gheorghiu – M. V. Budoiu)
Wagner
Lohengrin, « In fernem Land » (M. V. Budoiu)
Tchaïkovski
Eugène Onéguine, Polonaise (Orchestre)
Lehar
Das Land des Lachelns, « Dein ist mein ganzes Herz » (M. V. Budoiu)
Catalani
La Wally, « Ebben? Ne andró lontana » (A. Gheorghiu)
Puccini
La Bohème, O soave fanciulla (A. Gheorghiu – M. V. Budoiu)

 

« Si Puccini était encore vivant, je l’épouserais. Je lui raserais d’abord la moustache, car j’ai meilleur goût que cela, puis je l’épouserais ».
Ce cri du cœur de la soprano roumaine Angela Gheorghiu la résume à merveille : Puccini tout d’abord, grâce auquel elle fait des débuts triomphants en Mimi, puis l’élégance et le « bon goût » qui accompagnent son parcours de Diva moderne, sans oublier une personnalité affirmée et volontaire qui l’a conduite parfois à quelques excès et enfin un esprit pétillant qui la rend si attachante et irrésistible. Les superlatifs se sont ainsi succédé tout au long de sa carrière, débutée au début des années 90 : exigeante, flamboyante, volcanique… Jusqu’à voir dans la conjonction de sa personnalité et de ses rôles une « nouvelle Callas ». Mimi et Violetta marquent ses débuts, Tosca la consacre tout autant sur scène que sur grand écran avant qu’elle ne s’épanouisse en Manon et Marguerite. Des rôles forts, à la fois vocalement et psychologiquement, et qui façonnent au fil du temps son statut de véritable Diva internationale. Si elle aime Paris et y apparaît régulièrement dans des productions lyriques (elle fait depuis de nombreuses années quelques-uns des beaux soirs de l’Opéra, encore au printemps dernier en Mimi), elle est plus discrète en récital. Et pourtant, cela lui permet d’offrir un florilège de ses plus beaux rôles. L’occasion étant si rare, ne boudons pas notre plaisir.

5-10-35-70-100-140 €

Coproduction Théâtre des Champs-Élysées / U-Live / Céleste Productions – Les Grandes Voix

www.angelagheorghiu.com/‎‎

Voir :

Catalani, La Wally, « Ebben? Ne andró lontana »