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Jeudi 11 décembre 2014 / 20h00
Théâtre des Champs-Élysées

Olga Peretyatko, soprano
Dmitry Korchak, ténor
Orchestre de chambre de Paris
Manuel López-Gómez, direction

Mozart
La Flûte enchantée
Ouverture
Don Giovanni
« Crudele? Ah no, mio bene! Non mi dir, bell’idol mio »
« Dalla sua pace »
« Fuggi, crudele, fuggi »
Rossini
Otello
« Che ascolto… Ah! Come mai mi sento »
Semiramide
« Bel raggio lusinghier »
Donizetti
Don Pasquale
Ouverture
Lucia di Lammermoor
« Regnava nel Silenzio »
« Qui di sposa eterna… Ah, verrano a te sull’aure »
L’Elisir d’amore
« Una furtiva lagrima »
Rossini
Le Turc en Italie
Ouverture
« Non si dà follia maggiore »
L’Italienne à Alger
Ouverture
Donizetti
La Fille du Régiment
« Pour me rapprocher de Marie »
« Quoi vous m’aimez ? »

Quelle plus belle preuve d’insolente jeunesse et de talent que ces deux-là réunis ! Le sang russe coule dans leurs veines, leurs voix sont gorgées du soleil italien et ils rêvent de chanter le grand répertoire français. Diva venue du froid comme son aînée Anna Netrebko (elle était dans les chœurs d’enfants du Mariinski quand cette dernière y incarnait Micaëla), Olga Peretyatko est considérée par beaucoup comme la nouvelle reine du bel canto. Mutine et charmante, son aigu est d’une agilité confondante, son medium riche et capiteux et son grave d’une belle solidité. Depuis maintenant dix ans, elle triomphe dans le répertoire bel canto et mozartien (sa Suzanne des Noces et sa Giunia du Lucio Silla salzbourgeois l’été dernier ont fait l’unanimité par son talent et sa fraîcheur). Son « camarade » Dmitry Korchak, ténor lyrique au répertoire déjà large pour son jeune âge (34 ans) excelle lui aussi dans le répertoire bel canto et mozartien. Il a ainsi récemment emporté tous les suffrages en Lord Arturo des Puritains à l’Opéra de Paris, le « rêve suprême de tous les ténors » mais surtout parmi les rôles les plus exigeants de la tessiture. Tous deux s’emploient désormais à parfaire leur maîtrise de la langue de Molière et rêvent de Massenet : Manon pour elle, Werther pour lui, rôle qu’il a déjà abordé mais qu’il espère chanter sur toutes les plus grandes scènes lyriques de la planète. Des promesses et des rendez-vous à venir qui devraient donner lieu à de nouvelles étincelles vocales.

5-10-30-55-74-95 €

Coproduction U-Live / Céleste Productions – Les Grandes Voix

www.olgaperetyatko.com/‎‎
centrestagemanagement.com/artists/tenor/dmitry-korchak/

 

Voir :

Donizetti, Linda di Chamounix, « O luce di quest’anima » (Musiques en fêtes, Orange, juin 2012)

Voir :

Rossini, Le Barbier de Séville, « Ecco ridente in cielo » (Teatro Comunale de Ferrare, avril 2011)