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Mercredi 11 juin 2014 / 20h00
Théâtre des Champs-Élysées

Ramón Vargas, ténor
Mzia Bachtouridze, piano

 

Airs d’opéras et mélodies

Mozart
Don Giovanni, « Il mio tesoro intanto »
Cosi fan tutte, « Un’aura amorosa »
Donizetti
« Ah! Rammenta o bella Irene »
Il Duca d’Alba, « Angelo casto e bel »
L’Elisir d’amore, « Una furtiva lagrima »
Fauré
« Après un rêve »
Gounod
Roméo et Juliette, « Ah ! lève-toi, soleil ! »
Tchaïkovski
Eugène Onéguine, « Kuda, kuda »
Verdi
« Non t’accostare all’urna »
Luisa Miller, « Quando le sere al placido »

 

Comme son compatriote Rolando Villazón, le mexicain Ramón Vargas appartient au cercle très fermé des grands ténors lyriques du moment. Né à Mexico, il débute le chant à l’âge de 9 ans dans une chorale puis travaille plus sérieusement sa voix au sein du Cardenal Miranda Institute de sa ville natale. Remarqué très tôt par le chef d’orchestre Eduardo Mata, le voici propulsé sur sa première scène lyrique lors des productions de Falstaff et Don Giovanni. Lauréat de plusieurs récompenses qui participent fortement à faire circuler son nom chez les professionnels, il remporte le Premier Prix du Concours Caruso de Milan à l’âge de 26 ans. L’affaire devient alors sérieuse et il intègre l’École de l’Opéra de Vienne afin de compléter sa formation dans les meilleures conditions. En 1992, il conquiert public et critique en une seule soirée alors qu’il remplace Luciano Pavarotti dans le rôle d’Edgardo de Lucia au Metropolitan aux côtés de June Anderson. Il lui reste à traverser l’océan et à conquérir l’Europe. C’est chose faite l’année suivante à la Scala de Milan en Fenton dans une production de Falstaff signée Giorgio Strehler. Dès lors, toutes les grandes scènes le réclament. Le rayonnement solaire de son timbre couplé à une expression musicale très personnelle le fait triompher dans les plus grands rôles bel canto. Habitué au registre de jeunes premiers romantiques, il aborde désormais des pages plus « lourdes » de Verdi ou de Mozart comme ses récents Rigoletto et Idomeneo parisiens.

Personnalité attachante et fin musicien, il apprécie également l’exercice du récital qu’il pratique régulièrement dans des programmes où il panache avec intelligence répertoire italien, Lieder romantiques allemands, mélodies russes et airs français, à l’image de ce rendez-vous de printemps.

5-10-35-45-65-85 €

www.ramonvargas.com/‎‎‎

Ramón Vargas interviewé par Tutti Magazine:
www.tutti-magazine.fr/news/page/Ramon-Vargas-tenor-Bal-Masque-Orange-Eduardo-Vargas-Memorial-Fund-fr/

Voir :

Tchaïkovski, Eugène Onéguine, « Kuda kuda, vï udalilis » (Ramón Vargas)