Mercredi 18 janvier 2017 / 20h
Théâtre des Champs-Élysées

Emöke Baráth, soprano
Tim Mead, contre-ténor
Ensemble l’Arpeggiata
Christina Pluhar, théorbe et direction musicale

CLAUDIO MONTEVERDI
L’Orfeo, Toccata (instrumental) – Prologue

MAURIZIO CAZZATI
Ciaccona (instrumental)

CLAUDIO MONTEVERDI
Le Couronnement de Poppée, « Pur ti miro »

« Damigella, tutta bella »
« Se dolce e’l tormento »
Le Couronnement de Poppée,
« Oblivion suave »
Lamento della Ninfa,
« Amor »
« Zefiro torna »

GIOVANNI FELICES SANTES
Stabat Mater

CLAUDIO MONTEVERDI
Laudate Dominum

GIOVANNI BATTISTA PERGOLESI
Stabat Mater
I. Stabat Mater
II. Cujus Animam
III. O quam tristis
IV. Quae moerebat
V. Quis est homo
VI. Vidit suum
VII. Eia Mater
VIII. Fac ut ardeat
IX. Sancta Mater
X. Inflamatus
XI. Quando corpus – Amen

PERGOLESE, Stabat Mater, dir. Nathalie Stutzmann avec Philippe Jaroussky, Château de Fontainebleau

MONTEVERDI, L’incoronazione di Poppea, « Ad altri tocca in sorte »

Si le Stabat Mater est bien authentique, contrairement à la multitude d’œuvres apocryphes qui furent attribuées à Pergolèse après sa mort, on connait bien peu de détails sur sa genèse. Cette page poignante d’un musicien disparu tragiquement à vingt-six ans donna lieu à une légende comparable à celle du Requiem de Mozart. La tradition voudrait que le compositeur l’ait achevée sur son lit de mort. La réalité semble être moins « romanesque ». La célébrité de cette page, abondamment éditée et exécutée au XVIIIe siècle contribua pour beaucoup à la gloire posthume de son auteur. Avec ses arias et ses duos, toute d’une expressivité bouleversante, l’œuvre est construite dans la plus pure manière de la cantate italienne.

5-10-30-55-74-95

Coproduction Théâtre des Champs-Elysées / Les Grandes Voix