Jeudi 16 mars 2017 / 20h
Théâtre des Champs-Élysées

 

Andreas Scholl, contre-ténor
Accademia Bizantina
Alessandro Tampieri, direction

NICOLA PORPORA
Il Trionfo della Divina Giustizia ne’ tormenti e morte di Gesù Cristo
Ouverture
« Occhi mesti » (aria di Maria)
« Per pietà turba feroce » (aria di Maria)

ANGELO RAGAZZI
Sonate n°4 en do mineur « Imitatio in salve Regina Mater Misericordiae »
Andante – Adagio  – Allegro

PASQUALE ANFOSSI
Salve Regina

LEONARDO VINCI
Maria dolorata
Sinfonia

Oratorio a 4 voci
« Chi mi priega » (aria di Maria)
« Tutti son del materno mio seno » (aria di Maria)

GIOVANNI BATTISTA PERGOLESI
Concerto pour violon en si bémol majeur
Allegro – Largo – Allegro

ANTONIO VIVALDI
Stabat Mater, RV 621

 

VIVALDI, Stabat Mater, RV 621

Après son programme Bach la saison dernière, le contre-ténor Andreas Scholl explore au cours de ce nouveau récital le riche répertoire baroque napolitain aux travers d’extraits d’opéras de Nicola Porpora, Leonardo Vinci et Pasquale Anfossi. Si le nom de Porpora, l’un des maîtres de l’opera seria et dont les castrats Farinelli et Caffarelli furent les plus illustres élèves, et celui de son contemporain Leonardo Vinci, qui inspirera profondément Pergolèse et Vivaldi, apparaissent désormais depuis plusieurs saisons dans les programmes de Philippe Jaroussky, Franco Fagioli et Cecilia Bartoli, celui de Pasquale Anfossi est beaucoup plus rare. Et pourtant, le musicien, auteur de plus de soixante opéras fut tout aussi célèbre de son vivant que les deux précédents. Originaire de Ligurie et formé à Naples (où il fut l’élève de Piccinni et de Sacchini), sa carrière le mena à Londres (il dirigea le King’s Theatre de 1782 à 1786, théâtre où furent créés la plupart des ouvrages de Haendel lors de son séjour londonien), Venise et Rome. Contemporain de Mozart, il mit notamment en musique trois livrets utilisé également par ce dernier (Lucio Silla, La Finta giardiniera et La Clemenza di Tito).

5-10-30-55-74-95€