Skip to main content

Karita Mattila

By 20 mars 2012avril 25th, 2016Saison 2011/2012, saisons passées

Mardi 20 mars 2012 / 20h00
Salle Pleyel

Karita Mattila, soprano
Ville Matvejeff, piano

 

Berg, 7 Frühe Lieder, « Nacht », « Schilflied », « Die Nachtigal », « Traumgekrönt », « Im Zimmer », « Liebesode », « Sommertage »
Brahms, « Meine Liebe Ist Grün », « Wiegenlied », « Von Ewiger Liebe », « Vegerbliches Ständchen »
Debussy, « Harmonie du soir », « Le Jet d’eau », « Recueillement »
R. Strauss, « Der Stern », « Wiegenlied », « Allerseelen », « Frühlingsfeier »

Bis:
R. Strauss, « Zueignung, op.10 n°1 »
Chant traditionnel finlandais
Poulenc, Banalités, « Voyage à Paris »

 

Parce qu’elle a incarné Salomé, Eva (Les Maîtres Chanteurs), Elsa (Lohengrin), les rôles-titres de Katia Kabanova, Jenufa, Tosca, ou encore récemment au Met Emily Marty (L’Affaire Makropoulos), Lisa (La Dame de Pique), Tatiana (Eugène Onéguine), sans oublier l’an dernier Emilie de Kaija Saariaho écrit pour elle, Karita Mattila est taillée pour les rôles forts, entiers, bouleversants.
Parce qu’elle possède une voix de soprano hypnotique, un investissement théâtral total, une exigence musicale absolue, elle compte parmi les plus grandes artistes lyriques actuelles.

Pour la première fois à l’affiche de la série Les Grandes Voix, cette « nouvelle » grande voix n’est pas qu’un symbole, mais l’un des événements de la saison.

Ce concert, en forme de récital, s’apparente à un portrait intime : Karita Mattila joue son propre rôle. En choisissant le voyage introspectif dans le monde du Lied et de la mélodie, à l’ère de l’étirement, voire de l’explosion des formes, les miniatures se révèlent d’une densité et d’une intensité extrêmes : les Sept Lieder de Jeunesse d’Alban Berg pour la fougue postromantique, cycle né à l’orée du XXe siècle, des Lieder de Brahms pour le jardin privé des sentiments amoureux et de ses correspondances avec la nature, des Lieder de Strauss, qui semblent véritablement écrits pour elle (on pense aux Quatre Derniers gravés avec Claudio Abbado). Enfin, trois des cinq mélodies de Debussy sur des poèmes de Baudelaire pour « les sons et les parfums » de l’Harmonie du soir.

Introspection explosive, postromantisme et expressionnisme, pour (encore) mieux connaître la grande Mattila.

Coproduction Salle Pleyel / Les grandes voix – Céleste Productions

10-22-34-45-60€

fr.wikipedia.org/wiki/Karita_Mattila

 

Voir :

Franz Lehar, La Veuve joyeuse, « Ein flotter Ehestand soll’s sein »

 

Leave a Reply